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Le cri du coeur d’une mère

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Mon fils a 16 ans. Il a des troubles de santé mentale tels que le TDAH avec impulsivité , un trouble anxieux ainsi qu’un trouble de langage. Il est très vulnérable et influençable.

Il demeure dans une unité ouverte d’un Centre jeunesse depuis un peu plus d’une année dû à ses troubles de comportement que nous n’étions plus en mesure de contrôler.

A ce jour, mon fils à cumulé plus d’une vingtaine de fugues en quelques mois ainsi que des tentatives de suicide, sans oublier des épisodes de désorganisations importantes. Il a été hospitalisé après la période des fêtes pour une intoxication volontaire de médications durant une fugue.

Pendant son séjour de 48 heures à l’hôpital, mon garçon s’est agité a un point tel qu’un code blanc à été déclenché et que des mesures de contention ont été prises.

Il a obtenu son congé de l’hôpital quelques heures plus tard.

Le Centre jeunesse a refusé la mesure d’encadrement intensive qui est une mesure de placement dans une unité où les portes sont verrouillées et que le risque de fugue est nul. Ils ont préférés mettre des mesures supplémentaires de surveillance durant une dizaine de jours.

Apres cet épisode, mon fils semblait prendre du mieux. La médication ayant été ajusté par son pédopsychiatre et le début d’une thérapie avec une psychologue.

Malheureusement la semaine dernière, les symptômes de la maladie mentale sont réapparues.

Nous sommes en train d’assister, avec un terrible sentiment d’impuissance, à sa chute.

Les fugues ont recommencées de plus belles ainsi que les pensées suicidaires et les comportements le mettant en danger.

Lors de la dernière fugue cette semaine, il est parti en short, t-shirt et en souliers de style CROC. Il s’est retrouvé au centre ville de Montréal à plus de deux heures de route du Centre jeunesse.

La police l’a retrouvé dans un refuge pour jeunes sous une fausse identité. Il avait une lettre d’adieu pour nous en sa possession.

Même avec tout ces comportements, le Centre jeunesse refuse la mesure d’encadrement intensive disant ne pas avoir assez d’éléments.

Cette mesure ne vise-t-elle pas à mettre un jeune en sécurité ?

Est ce que le Centre jeunesse attend vraiment que l’irréparable se produise avant d’agir ?

Pourquoi ne protège-t-il pas mon fils malgré tout ses comportements qui le mettent en danger ?

Pourquoi n’est-t-il pas dans un hôpital spécialisé en santé mentale pour soigner son mal de vivre qui le tue à petit feu ?

Pourquoi est-ce si difficile de soigner un enfant ayant une maladie mentale?

Voilà de nombreuses questions auxquelles moi, sa maman, me pose le coeur rempli d’inquiétudes face à son avenir.

Avez vous la réponse, vous ?

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