Le monde du hockey est en deuil.
En moins de 24 heures deux anciens joueurs de la Ligue Nationale de Hockey sont décédés par suicide.
Konstantin Kolstov avait 42 ans.
Ces événements tragiques sont un vibrant rappel.
Malgré la célébrité, l’attention et l’adulation. Malgré les sommes faramineuses versées en salaire et autres bonis à ces joueurs.
Personne n’est à l’abri de la maladie mentale et quiconque n’est immunisé contre la détresse psychologique.
Ces morts par suicide d’athlètes professionnels met aussi en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés ces sportifs au moment de la retraite.
Pour plusieurs la transition d’après-carrière vers une vie non-sportive apportent sont lot de défis.
Loin des projecteurs. Vide de ce flux d’adrénaline qui a marqué leur vie professionnelle. Plusieurs vivent une perte d’identité majeure et de l’isolement.
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Pour certains, des problèmes de consommation et/ou les conséquences désormais démontrés de coups répétés à la tête, viennent créer un terreau fertile à l’apparition de la détresse psychologique et de la maladie mentale.
On l’oublie trop souvent, mais ces athlètes ont une influence importante sur la jeunesse. Ils sont souvent considérés comme des modèles d’inspiration pour de nombreux jeunes.
Souhaitons que ces décès tragiques ouvrent enfin la porte sur l’importance d’aller chercher de l’aide dans les moments difficiles.
Souhaitons qu’ils fassent tomber une fois pour toutes ces stéréotypes de genre liés à la « force du mental » et sur l’invincibilité des athlètes.
Le monde du hockey est en deuil. Mais encore plus tragique, des familles, des amis, des proches sont endeuillés aujourd’hui suite au départ prématuré de ces deux êtres humains.
Parce qu’il ne faut jamais l’oublier : Que nous soyons riches, pauvres, une célébrité, un pur inconnu, la maladie mentale et le suicide nous affecte tous de près ou de loin.
Derrière ces armures de gladiateurs sur glace, ces athlètes demeurent des êtres humains avant tout.