10 ans déjà !
Le 11 août marque le triste anniversaire du départ tragique d’un grand comédien, acteur et homme d’exception, Robin Williams.
Le souvenir de cette journée demeure toujours bien vif à mon esprit. Par son caractère aigre-doux et par une certaine amère ironie, cette triste nouvelle s’est avérée le déclenchement d’un processus d’acceptation chez moi qui, ultimement a changé ma vie.
Voici le statut que j’ai publié sur ma page Facebook personnelle suite à la confirmation de son suicide.
« Repose en paix, Oh Capitaine, mon Capitaine.
La dépression ne souffre d’aucun complexe et n’exerce aucune discrimination.
Que l’on soit pauvre, riche, jeune, moins jeune, une célébrité, un total inconnu. Il s’agit d’une maladie mentale qui frappe sans distinction de statut, orientation, race, croyances.
Pour tous ceux et celles qui souffrent en silence, je vous en conjure : parlez-en. Sortez de l’ombre. Demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse.
Au contraire, il s’agit d’un acte investi d’un profond courage. »
Le clown triste : Repose en paix mon capitaine !
Il aura fallu le décès tragique de mon idole pour me convaincre de parler ouvertement de mes enjeux de santé mentale.
Le départ de Robin Williams a été le catalyseur pour que j’aille chercher l’aide nécessaire pour m’en sortir et m’engager sur la route du rétablissement.
Sa mort par suicide m’a convaincu que la vie mérite d’être vécue et que je devais accepter ma condition.
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Robin Williams a changé ma vie et je lui en serai toujours reconnaissant.
Il a planté la graine qui, quelques mois plus tard, allait germer et devenir ce magnifique projet, Entre les Deux Oreilles.
Depuis maintenant 10 ans que je porte le chapeau « d’ambassadeur de la santé mentale ».
Un parmi tant d’autres qui partagent avec authenticité et en toute vulnérabilité leur parcours avec la maladie mentale.
Des milliers qui, en racontant leur vécu désirent faire de notre monde, un monde exempt de préjugés et de discrimination.
Je suis fier de faire partie de celle belle et grande communauté.
Mais malgré le bond de géant fait en matière de sensibilisation lors des 10 dernières années, il reste encore beaucoup de travail à faire, de progrès à réaliser.
Encore beaucoup de gens souffrent toujours en silence. Encontre trop de belles personnes s’enlèvent la vie.
Poursuivons donc le dialogue afin que tous ceux et celles qui souffrent d’une maladie mentale n’en soient pas résolues à l’inexorable.
Faisons-le en mémoire de Robin Williams, mais surtout pour le bien de notre société.
Repose en paix « Oh Capitaine, mon capitaine ».
« Carpe Diem : Profitez du jour présent mes amis, que votre vie soit extraordinaire. » – Robin Williams (La Société des Poètes Disparus)